MEET THE EDGERYDERS AMBASSADORS
This is the third of a series of 4 posts highlighting the Edgeryders ambassadors Tiago Dias Miranda, Andrei Trubceac, Alessia Zabatino and Giacomo Neri.
>>> TIAGO, agility to break down barriers of the mind
>>> ANDREI, agility to find the right thing to say
>>> ALESSIA, agility to reconsider everything
>>> GIACOMO, agility to measure discomfort situations
ALESSIA, l'agilité qui permet de tout reconsidérer
Photo: Alessia ZabatinoLes apparences sont trompeuses, comme vous le savez peut-être. Il ne faudrait surtout pas vous fier à ce que vous révéleront vos yeux, si jamais vous rencontrez Alessia Zabatino, qui se passionne pour l’innovation sociale. L’élégante jeune italienne est gracieuse comme une ballerine. Elle est frêle. Elle est menue. Mais elle est si vive! Sa force - son secret que je crois avoir percé - ce qui lui permet de reconsidérer toutes choses, d’où jaillit sa créativité et d’où provient sa faculté de remise en cause perpétuelle, elle la puise dans la grandeur de ce qu’il y a à l’intérieur d’elle. Car pour arriver à faire cela, il faut pouvoir vivre sans limite. Je ne veux pas dire de vivre comme dans un film de James Bond. Vivre dangereusement. Pas du tout. Je parle de la liberté de l’esprit, l’absence de barrières, l’esprit en expansion.
Immobilisme, corruption, mafia, aversion au risque, sont autant de facteurs qui freinent l’évolution des gouvernements et des organisations, et qui ont poussé Alessia à prêcher la créativité et la collaboration. Le dialogue entre les acteurs, internes et externes, s’avère un incontournable à ses yeux. Elle cherche à engager les individus dans la transformation. En tentant de motiver l’intelligence collective, Alessia espère modifier les vielles valeurs ancrées dans la culture des gouvernements.
Comment surmonter les fortes rigidités au changement? Elle a d’abord tenté d’influencer les autorités en manifestant dans les rues. Elle a été rudement secouée lors d’une manifestation, au point de se rompre les os. «Je me sentais vaincue, désillusionnée», a-t-elle confié. Cela aurait pu être amplement suffisant pour lui couper tout intérêt pour l’amélioration des politiques gouvernementales. Cependant, l’ardent désir gronde de plus belle en Alessia, qui ne retournera probablement pas dans les rues, mais elle continue néanmoins de chercher des façons d’amener une prise de conscience à propos du concept d’intelligence sociale. Pour Alessia, la créativité est le levier de renouvellement des systèmes. Elle se distingue par une démarche de différenciation. Il ne lui reste plus qu’à moduler l’intensité de chacun des volets dans le système d’imbrication, et de dimensionner au mieux l’approche de transformation vers plus d’agilité.
Je comprends Alessia un peu mieux, maintenant que j’aperçois son esprit tendant vers l’absence de limites — ce qui est par ailleurs la véritable nature de notre esprit, et ce vers quoi nous devrions tous tendre. Je comprends pourquoi elle parle de «ses prisons», et j’entrevois aussi pourquoi elle s’est fait reprocher d’être «trop bonne» et «trop performante à l’école». C’est un reproche que j’entends souvent à mon sujet également. Alessia, j’ai envie de te dire de croire en toi. Si la société comporte trop d’espaces fermés, envole-toi!
Je vous invite à lire ses rapports de mission: Addiopizzo. Aware consumers against the Mafia system;
13 variations on a Baroque theme;
My Ithaca. Notice to Mariners.
Expliquez-nous ce qui vous plaît chez Alessia. Quelles pensées traversent votre esprit à la lecture de ses rapports de mission? Avez-vous des choses à partager avec elle?
(Voici mes autres rapports Shine some light, que vous pouvez commenter: Neal Gorenflo, John F Moore, Michel Filippi, Jean-François Gauthier, Marko Rakar, Ampat Koshy, Laye Kanté, Tiago Dias Miranda, Andrei Trubceac)