Une liberté en quelques secondes!

Je m’appelle Sami. Je suis Algérien et j’habite à Perpignan où je fais un Master en Gestion et administration des entreprises.

J’ai fais porter mon premier rapport de mission sur la liberté politique.

Liberté en quelques secondes !!!

Nous entendons souvent parler de la liberté politique, et de ses applications et ses manifestations dans les États démocratique. Dans notre vie politique, on a la liberté de créer des partis politiques, la liberté de la nomination et la liberté des élections. Mais si nous regardons la réalité, nous découvrons que nous sommes en face d’un stratagème politique pratiqué par les gens de pouvoir et les décideurs politiques sur le reste de la communauté. Notre rôle, dans les élections, se terminera lorsque nous mettons la feuille de vote dans la boîte. Par conséquent, nous avons fait de la liberté politique et nous avons choisi notre représentant au Parlement. Ensuite, les membres élus commencent l’exercice de la liberté politique après leur immunité parlementaire, et ici, nous constatons que les électeurs qui avaient exercé leur liberté sont allégués dans quelques secondes! Les secondes qui se sont abattues par la feuille de vote dans la boîte et soit le candidat élu exercera sa liberté pendant toute la durée du Conseil, il est maintenant libre. Si il appartient à un parti, il va être préoccupé par les décisions de son parti, et s’il appartient à la tribu ou la secte, il va préoccupé de satisfaire ses électeurs, même si au détriment du reste de la communauté ou les intérêts de l’État, c’est ce que touche la plupart des gens, le maximum qui peut être fait par les propriétaires de la liberté en quelque secondes est de ne pas voter la prochaine fois pour le même, afin de tenter leur chance ou la malchance peut offrir à tous soulagés et renoncer à leur liberté .

syndrome !!!

Salut Sami

Je suis très content de te voir à Edgeryders.

Bref, je suis je suis tout à fait d’accord avec toi dans ce point, c 'est pour ça moi, je n’ai jamais fait une carte de vote tant que chaque fois les gens votent pour des personnes qui font des discours et des programmes intéressants. Après, quand ils prennent une place, ils oublient le peuple pendant 4 ou 5 ans la durée de leurs mandat,

Et si on ne vote pas, le resultat est le même, ils profitent de l’occasion, mais moi je pense que ce problème viens de nous, et des compétences qui veulent vraiment faire quelque chose et ils n’interviennent pas, si chacun de nous pense comme ça, on laisse faire que des profiteurs dirigent nos pays !!!

Salut Jamel, j’ai donc été habitué à ne pas voter pour les deux premières années après j’ai eu 18 ans, jusqu’à ce que quelqu’un vraiment remis en question mes croyances quand il m’a dit: il ya cette règle, même en dehors de sens civique, il faut voter. Il faut voter! C’est le rôle minimal que nous prenons dans ce contrat politique avec nos représentants. A partir de ce moment-là, nous pouvons commencer à se plaindre, protester, en prenant l’initiative, parce que nous avons un rôle légitime à le faire … etc

And these are my couple cents. What I’d like is to be able to vote in blank (vote blanc?) and have those votes be valid. That’s when we could massively contest politicians in elections.

Alors, j’ai encore une question: tu dis Et si on ne vote pas, le resultat est le même. Alors, comment nous pouvons commencer a changer quelque chose si nous ne votons pas?

Pas voter ou voter = même effet?

Noemi, peut-être qu’il voulait dire que les choix disponibles de candidats et de partis ne conviennent pas aux aspirations de nombreux citoyens. Dans une telle situation, un choix ou un autre s’équivalant, parfois s’abtenir de voter reviendrai au même résultat que d’aller voter. C’est-à-dire que cela pourrait être tout aussi décevant dans l’esprit des citoyens.

Si les noms des partis politiques changent, il pourrait arriver qu’ils véhiculent plus ou moins les même idées, et que leurs plate-formes électorales se ressemblent, à quelques variantes près. Il pourrait manquer de diversification dans les solutions proposées aux citoyens.

Ou encore il pourrait arriver qu’une fois la campagne finie, on oublie tout! Les promesses s’envolent.

Des énergies prodigieuses et sommes faramineuses sont déployées pendant les campagnes électorales. Les partis et candidats montrent une image avantageuse, parfois trompeuse. L’authenticité n’est pas tellement à la mode… On assiste plutôt à un ballet compliqué et ultra sophistiqué de staging. De gigantesques mises en scène. Tout est hyper contrôlé, jusqu’aux questions des journalistes, et l’angle de photo ou prise de vue du politicien des caméras. Les débats télévisés sont réglés au quart de seconde. Une fois l’élection passée, hop, chassez le naturel… il revient au galop!

Par ailleurs, les candidats pour qui voter pourraient être plus ou moins issus d’un même moule. Ce qui fait que d’une élection à l’autre, les résultats du scrutin électoral pourraient faire changer les partis au pouvoir et remplacer les élus, mais ce serait du pareil au même dans les faits et les résultats: rien ne changerait vraiment d’une fois à l’autre, en réalité.

Je ne dis pas cela pour encourager les gens à ne pas exercer leur devoir de citoyens. Je vais religieusement aux urnes à chaque élection fédérale, provinciale ou municipale (sauf les élections pour les commissions scolaires).

Le phénomène de désengagement et de perte de confiance est bel et bien réel. Il est généralisé, et ne s’applique pas uniquement aux plus jeunes générations. Que font les gouvernements et les partis politiques pour lutter contre cela?

Le 4ème pouvoir ne joue plus son rôle

En fait, c’est DAVANTAGE qu’une mise en scène…

‘Si ce 4ème pouvoir (les médias) ne joue plus son rôle aujourd’hui, c’est qu’il a accepté de se fondre dans le 5ème pouvoir que l’on pénètre ici: celui des vastes réseaux mondiaux dominants, mêlant hommes d’affaires, financiers, médias et politiques, agissant dans la plus grande discrétion, parallèlement à nos structures démocratiques. Un voyage dans les coulisses du pouvoir.’  (Benjamin Dormann, Ils ont acheté la presse.)

Quel est la portée du pouvoir des citoyens dans tout cela?

Le pouvoir citoyen de choisir

Je suis entièrement d’accord avec Sami. L’heure est venue de ce pencher sérieusement sur la réforme des institutions parlementaires et de notre vie démocratique. Nous sommes en mal de démocratie. L’expression «écoeurement généralisé» s’applique un peu partout, de pays en pays. Les gens sont las de cela, ils veulent changer, faire exploser le système, en particulièrement les jeunes.

De nombreuses personnes sont dégoûtées par des agissements honteux de la part de politiciens qui outrepassent largement leurs droits, et par l’impression que leur voix ne compte pas. Si les gens perdent confiance et ne votent pas, vers quel avenir se dirige un pays? Quel sera le poids d’une démocratie si la majorité d’une génération (ou même d’un pays) ne se rend pas aux urnes?

Avec des lignes de parti moins contraignante, les députés seraient en mesure de livrer plus spontanément le fond de leur pensée.

Si l’élu ne fait plus correctement son travail, ou encore déshonore sa fonction, de nombreux citoyens souhaiteraient être en mesure de pouvoir le mettre à la porte sans attendre la prochaine élection.

La création d’une Chambre citoyenne qui développerait le 5e pouvoir (c’est-à-dire le pouvoir citoyen) permettrait d’assurer l’équilibre face aux abus des pouvoirs législatif, exécutif, judiciaire et médiatique traditionnels. Une telle Chambre citoyenne redonnerait aux citoyens la place qui leur revient dans le contrôle et la surveillance constante et quotidienne des décisions publiques qui les concernent.

D’autres pensent, à moyen terme, à une Assemblée constituante en ligne, comme en Islande, et à une constitution rédigée par et pour les citoyens.

Pour pouvoir innover et inventer une démocratie moderne, les citoyens devraient être en mesure de choisir leurs institutions, et pas uniquement les politiciens.

Pas seulement voter!

Hey, Sami. La democratie, ne c’est pas seulement voter. Aujourd’hui, au moins en Europe, nous avons beaucoup de chemins pour exercer d’influence sur la vie politique. Moi, pour exemple, je suis activiste dans le mouvement pour les données ouvertes: cela en petit group de gens peut faire une difference pas enorme, mais reconnaissable.

Si tu veux lire environ de ma experience, c’est ici. (en Anglais, mais en cliquant sur le drapeu français Google va traduire).

Idéalement, les citoyens devraient pouvoir avoir leur mot à dire dans ce qui se passe au gouvernement.

J’insiste sur ce mot, IDÉALEMENT.

Idéalement, les données ouvertes devraient améliorer la démocratie. IDÉALEMENT.

Mais ce n’est pas ce qui se passe dans de nombreux pays. Je n’ai jamais été en Algérie, mais j’ai longtemps séjourné en Tunisie. À la porte des édifices gouvernementaux, tous barricadés derrière de hautes clôtures, il se tenait une dizaine de gardes armés, qui regardaient les passants d’un air féroce. Les citoyens n’étaient pas les bienvenus derrière ces portes. Nul ne sait ce qui se passait derrière ces portes closes. La lecture quotidienne des journaux laissait entrevoir une d’une épaisse propagande envers le dirigeant du pays, qui vantait ses mérites avec une telle pompe que l’on pouvait apercevoir la masquerade en l’espace de quelques secondes. Les citoyens refusaient de parler de politique dans leurs maisons, en privé, de peur de se faire enlever, parce que le moindre mot de travers les exposaient à de mystérieuses disparitions. Des dizaines d’individus différents m’ont raconté des histoires de disparition liées aux dirigeants du pays. Je discutais justement de la problématique des disparitions en Albégie, sur Facebook dernièrement, avec un autre participant Edgeryders, Michel Filippi.

La démocratie participative, dans ces conditions, cela demeure un idéal très lointain.

Tant mieux si certains individus sont parvenus à avoir l’impression qu’ils contribuent pour quelque chose à la vie démocratique.

Moi aussi, je me considère comme une ‘activiste’ ou évangéliste de gouvernement ouvert. Mais j’ai l’impression de ne contribuer à rien. Les actions que je pose, cela ne fait RIEN DU TOUT. Il n’y a pas de gouvernement ouvert dans ma province, même si moi-même et de nombreux autres citoyens, cela fait longtemps que nous en réclamons un. Le gouvernement a étudié la question pendant 16 mois et a déposé un rapport à ce sujet. Mais il n’y a toujours pas de politique de gouvernement ouvert. Il n’y a rien. Il n’y a pas de données ouvertes. Il n’y a rien. Rien.

Des citoyens signent une pétition à la Reine d’Angleterre, pour que premier ministre du Canada, Stephen Harper, soit démis de ses fonctions. (référence: Huffington Post, Chantal Dupuis: Queen Elizabeth writes back after getting letter from Quebec resident calling for Stephen Harper to be fired)

La pétition pour la démisison du premier ministre du Québec n’a pas donné de résultat.

Il y a certaines contrées de ce monde où il fait très froid. -25oC en plein hiver, cela ne permet pas de prendre les rues et de manifester son mécontentement, parce qu’on risque de mourir de froid entre temps. Alors les gens se résignent.

Les élus, une fois qu’ils sont élus, ils ont le beau jeu et peuvent faire la pluie et le beau temps. Sami a raison de dire que la démocratie, cela ne dure que le temps de faire une croix sur une bout de papier pour voter. Au-delà de cette action, il n’y a plus rien d’autre qui soit concret.

Que pouvons-nous y faire, nous, pauvre peuple?

Sous quelles conditions devrait opérer l’ opendata?

S’il était possible de porter l’anneau du pouvoir véreux et de le jeter dans la montagne de Feu (comme dans les livres de J. R. R. Tolkien parus entre 1954 et 1955, The Lord of the Rings), et que cela nous débarasse des politiciens verrouillés dans l’Ombre, je me porterais volontaire. J’accepterais de porter ce fardeau, pour délivrer le peuple.

C’est un peu ce que je fais d’ailleurs, au sens figuré… Je m’efforce de démontrer qu’il faut diversifier les modèles de leadership au gouvernement, afin d’introduire d’autres valeurs. Car les valeurs actuelles, sur lesquelles sont fondées les actions des politiciens et dirigeants, ne favorisent pas la participation et la collaboration citoyenne.

Même s’il y avait des politiques de gouvernement ouvert, les équipes en place risqueraient de ne pas être capables de créer les conditions favorables à la participation et à la collaboration avec les citoyens. Il doit s’opérer un important changement de mentalités. Il ne faut pas penser uniquement à la construction de portails de données ouvertes. À quoi sert d’avoir des données, si la possibilté d’échanger et d’en discuter n’existe pas, si l’écoute n’est pas au rendez-vous?

Recommander d’écouter davantage, cela semble être si simple, a priori, toutefois de nombreux individus au pouvoir sont tellement ancrés dans des comportements égoïstes, des personnalités difficiles, qu’il leur est impossible d’écouter. Ils pourraient dire que ‘oui’ ils s’engageront à écouter, ou faire ceci et cela, mais n’en feront rien.

Il faudrait pouvoir prendre quelque recul pour observer les modèles en place, définir quels sont ces modèles, définir de nouveaux modèles, évaluer quels sont les individus verrouillés dans les modèles désuets, et tabler sur la diversité, en introduisant graduellement dans les équipes des individus qui correspondent aux nouveaux modèles.

Je suis préoccupée par le caractère non stratégique et la difficulté de vaincre l’inertie permettant la transformation. Il faudrait veiller à ce que les comportements dans l’organisationaffichent ce qui est légitime. Il faut faire également attention à ce que le succès et l’innovation ne deviennent des parures de diverses formes d’acquiescement, par habitude, imitation et conformité.

Ne pas perdre de vue que le phénomène de la transformation organisationnelle est indépendant du degré d’innovation technologique ou fonctionnelle du système d’information déboucherait sur un questionnement: sous quelles conditions l’initiative technique peut être considérée comme un mécanisme de transformation?