What is the value cultural production?

instructions

Lyne, these are the instructions to post a mission on the group. I’ll ask if is possibile to have a “do this mission now” on the same page in order to facilitate the work.

let me know if you have some problems to post the mission

  • Create a mission report as usual. It will be assigned to a certain mission brief. Before saving, scroll down to the vertical tabs at the bottom, just above the "Save" button. Click on "Groups".
  • You will see a box labelled "Audience" with the names of the different mission briefs. It will typically show what mission brief your report corresponds to, for example "Spotlight: social innovation". Scroll down that box to the very end: after the mission briefs you have the teams, including "The acknowledgement", which at the moment is the very last.
  • The trick is to assign your report to the group without dis-assigning it to the mission brief. To do this, don't just click on the team's name, but control-click (Windows) or command-click (Mac). Check that on the left of the box, in the "Groups" tab, you read both "Spotlight..." and "The acknowledgement".
  • Click "save".
whatever you wrote about this story makes me more and more curious... :)

Report posted after 6 hours of darn bugs

I was able to post a new mission under the group. But it bugged for hours. I haven’t been able to insert the visuals that I had planned. Here is the link: “The Story of AADRAV. Only numbers mattered.” http://edgeryders.ppa.coe.int/acknowledgement-social-value/mission_case/story-aadrav-only-numbers-mattered

A bug, mission category not showing

Although I selected the new mission category in ‘groups’, this category does not appear in the title of my mission report, in the hangout page. There seems to be some bug. Platform system does not seem to recognize the new mission category. It is also not showing the mission category in my profile, in list of completed mission reports.

Also, I received zero comment so far… http://edgeryders.ppa.coe.int/acknowledgement-social-value/mission_case/story-aadrav-only-numbers-mattered

Cultural Value

I propose you a game, the Value Curve. Je ne maîtrise pas son explication en anglais donc, je vous décris ce jeu en français.

Cette courbe est comme un torrent, en haut la source violente et en bas un marais. En haut l’innovation jamais vue, en bas, les objets communs que tout le monde utilise. En haut l’innovation n’a pas de prix: on ne sait pas ce que ça coûte pour l’obtenir. En bas, on sait ce que ça coûte et on contrôle les coûts.

En haut, l’environnement est peu affecté, en bas la plus grande partie de l’environnement est affectée. Par définition une innovation devient petit à petit une banalité.

Dire qu’une innovation transformation une société, cela veut dire qu’elle passe du statut d’innovation à celui de banal

a proposal

Nadia, I think this is an extremely interesting issue, not only for me, in fact on Edgeryders there are many people who are facing this problem, you know.

Sometimes I feel like an alien: what is possible that people don’t understand yet that cultural productions, above all when they are open and collaborative, are means to take care of our society, to express our identity?

So what do you think about utilize Edgeryders as a workroom to understand how can we translate the intangible social, cultural, creative value to a tangible market one?

Through Edgeryders and our personal sources of information we can collect the most common problems, complaints, doubts and also concrete proposals from who are working in this kind of projects.

We can talk and interview people who are experts, potential stakeholders for this kind of projects.

Then we can intersect all the information and reach our objective that could be a new kind of business plan, with new kinds of indicators, but not only.

What do you think about, Edgeryders?

Conception et innovation

Il existera toujours des personnes pouvant proposer des nouveautés from scratch de même qu’il existe des plantes sauvages qui nous fournissent de la nourriture pour pouvoir vivre. Mais nous avons appris à cultiver ces plantes, à imiter leur façon de créer des ressources comestibles pour créer de nouvelles plantes ou faire en sorte que les plantes nous fournissent plus de ressources cultivées que sauvage;

Pour créer de la nouveauté pour les Hommes, il fauit faire de même, imiter les créateurs sauvages pour produire des nouveautés comme ressources ou apprivoiser le créateur sauvage pour qu’il fournisse plus de nouveautés qu’il en fait habituellement.

Imiter ou apprivoiser est le fait des processus de conception qu’ils se nomment TRIZ, C-K ou autres. Ils ne sont pas tous efficaces de la même manière, avec les mêmes personnes, dans les mêmes conditions, mais ils sont efficaces et démocratiques.

Les processus de conception sont démocratiques parce qu’ils permettent à chacun de produire des nouveautés, parce que nous pouvons choisir les nouveautés que nous voulons, nous pouvons grâce aux processus de conception produire d’innombrables nouveautés et rendre la plupart gratuites.

En effet dans un véritable processus de conception vous n’obteniez pas une seule nouveauté par action (déroulement du processus de conception) mais bien des familles de nouveautés à la différence de l’innovateur sauvage qui lui produit péniblement une nouveauté et sa famille (quand il y arrive).

Voilà Lyne Robichaud ce que je voulais dire

Peu familière avec les processus de conception

J’ai croisé des tas d'innovateurs sauvages dans mon existence, et j’ai vu que leur vie consistait à produire péniblement. Et qu’il n’y avait pas de fin à cette pénible production, qui n’aboutissait que très rarement dans les industries culturelles. J’ai même tenté d’améliorer la situation en me faisant élire présidente de l’association représentant les artistes du Québec. Bien entendu, il y a eu quelques droits supplémentaires accordés ici et là, mais le bilan, effectué dernièrement par le gouvernement, indique que le niveau d’endettement des artistes augmente, et que les centres où ils se regroupent ne possèdent pas les infrastructures de base pour soutenir à la fois la production et la diffusion artistique. La situation semble même avoir empiré depuis l’époque où je militais dans ces cercles.

Ce qui me fait douter que la création et production artistique en viennent à pénétrer de façon significative les industries culturelles. Ce modèle-là ne m’apparaît pas comme une solution. Mais peut-être que je me trompe…

Les processus de conception ne sont pas évoqués dans les milieux artistiques. J’aimerais en connaître davantage à leur sujet.

Artistes et processus de conception

Le modèle de conception que j’ai mis au point (Persephone’s Loops) vient de l’observation du travail d’artistes, plutôt peintres, graveurs et fabricants de poterie (j’ai aussi expérimenté cela) et de celui de leurs acheteurs ou amateurs. Fabriquer et aimer/acheter sont deux processus identiques, deux processus de conception. D’un côté on conçoit l’oeuvre à venir, de l’autre on conçoit “l’amour de l’oeuvre”. J’ai aussi étudié les écrits de nombreux artistes dont Cézanne et Picasso.

Tous les artistes qui produisent “abondamment” utilisent un processus de conception. Tous ceux qui ont des difficultés à produire, à sortir de la répétition, refusent d’utiliser un processus de conception ou en utilisent un de manière non adéquate. Depuis l’époque romantique en Europe, il est d’usage pour de nombreux “artistes” de croire à l’idée magique ou à l’effet de la folie comme moteur de la création.

A chaque fois j’ai observé le même processus mais appliqué de manière variée, pas sur les mêmes parties du monde et pas avec les mêmes moyens. De plus on va devoir distinguer si l’artiste se croie à l’origine d’une scène, dans une scène qui fonctionne déjà ou à la frontière d’une scène. Ce positionnement influence la façon d’évaluer ce que doit être l’aspect final de l’oeuvre.

Une fois l’oeuvre conçue, elle est là en attente de faire effet. Pour faire effet il faut des récépteurs (voir mon modèle du Canal de transfert des connaissances avec G. Beuchot http://gerard.beuchot.free.fr/Recherche/Web_Transfert_de_connaissances/Canal_Transfert%20de%20connaissance.pdf

Il faut que la nouveauté présupposée dans l’oeuvre d’art transforme des récépteurs qui, par la suite, transformeront d’autres parties du monde.

De quoi est faite la nouveauté dans l’oeuvre d’art? Toutes les études d’Esthétique expérimentale montre qu’il existe deux sortes de nouveauté. Une nouveauté phénotypique --on représente différemment et une nouveauté morphologique – on construit diffféremment.

Les grandes nouveautés mélangent les deux. Le moteur de ces nouveautés est toujours le même, un algorithme de construction.

Lorsque cet algorithme de construction est pur et qu’il n’est jamais apparu, alors il se peut qu’on le trouve dans les créateurs sauvages. La transformation résulte donc de la diffusion de cet algorithme de construction et de son application à d’autres matières, d’autres domaines que son domaine initial.

Mais tout cela prend un certain temps, Lyne. La question prinicipale est: de savoir actuellement dans quels domaines émergent ces nouveaux algorithmes purs (qu’ils soient sauvages ou artificiels) et s’il en existe, qu’est-ce qui freinent leur diffusion et leur utilisation dans d’autres domaines que le domaine initial.

Le ROI de la création artistique a-t-il déjà été calculé?

Au Québec, on sépare les deux processus de conception.

Pour le secteur des arts visuels, d’une part il y a les “artistes professionnels” reconnus au sens de la Loi comme des créateurs, et d’autre part, euh… l’autre type de conception dont tu parles ne semble pas avoir d’équivalent dans le réseau des centres d’artistes, là où il s’effectue de l’innovation sauvage. Ce ne sont pas des galeries d’art, ni des centres d’exposition, donc la production culturelle demeure à diffusion limitée, dans l’enceinte du centre d’artiste, ou alors dans le cadre d’une tournée dans plus d’un centre d’artistes. Il est probable qu’une infime proportion de cette production (je dirais même pas du tout) se rend jusqu’aux industries culturelles.

Elles émergent, les nouvelles idées pures. Il y en a des multitudes, dans ce genre de réseau.

Comme je l’ai mentionné dans un autre de mes commentaires, le financement (c’est-à-dire les politiques publiques) sont conçues de telle sorte que les projets présentés par les artistes qui recevront un soutien financier du gouvernement doivent se réaliser à l’intérieur d’une année. Il a été indiqué dans un bilan (sur l’état des arts visuels) que cela nuisait grandement à la création et à l’innovation.

Par ailleurs, les infrastructures sont quasi existantes pour la diffusion de ces idées. Donc elles sont produites, et elles existent. Mais elles risquent de s’éteindre, après avoir été éphémèrement exposées dans les centres, faute d’avoir pu être captées pour une plus large diffusion et dissémination.

Les musées diffusent d’autres types d’oeuvres de création que ce qui est généré dans le réseau des centres d’artistes.

Ces artistes doivent exercer une certaine influence sur d’autres types de créateurs. Des concepteurs de jeux vidéo, ou des designer de mode, ou des architectes, etc. Il n’y a pas beaucoup d’argent investi dans ce secteur de création, les arts visuels étant le parent pauvre du budget alloué à la culture. Peut-être que des études ont eu lieu à ce sujet. Je n’ai jamais rien vu de tel. Ils ont calculé le revenu moyen des artistes, le pourcentage d’augmentation des cachets qui leur sont versés, les retombées économiques pour chaque dollar investi. Ce genre de choses. Mais à ma connaissance, il n’y a pas eu de tentative d’évaluation du véritable ROI de la création artistique (à part les retombées économiques) sur l’ensemble de la société, et par quels canaux et mécanismes cela s’effectue.

Le ministère de la Culture comporte des association régionales qui regroupent toutes les disciplines de création. Ces associations ont des sites Internet avec une page pour chaque artiste membre. Chacun des artistes doit par ailleurs de nos jours avoir construit son site Internet personnel. L’utilisation des médias sociaux gagne graduellement en popularité dans ce secteur. Mais j’imagine que cela doit avoir assez peu d’impact.

Retour sur investissement/Création/Art

Je maintiens que lorsque nous parlons de création artistique nous affirmons de manière non-justifiée que le domaine de l’art produit comme par essence des nouveautés.

Il faudrait pour justifier cette affirmation définir ce qu’est une nouveauté. On peut dire qu’une nouveauté est quelque chose qui n’existe pas soit dans un domaine soit dans le monde humain, soit dans le Réel.

Il faut donc avoir des outils pour pouvoir affirmer qu’une chose n’existe pas avant qu’elle existe. Tant que ces outils n’existent pas, tant que des productions ne sont pas analysées pour démontrer qu’elles sont des nouveautés, dire qu’un produit, culturel ou autre, est une nouveauté, dire que des professionnels particuliers produisent de la nouveauté “par essence” ne veut rien dire.

Il existe des outils mais si nous refusons de les appliquer qu’est-ce qui se passe? Il se passe que nous sommes en proie à nos croyances, aux illusions de notre système perceptif, aux rapports de force. Toutes les études économiques montrent que ce qui est subventionné est toujours de la banalité.

Si donc une production artistique est banale, au sens où sous une forme quelconque elle existe déjà, elle ne fera rien d’autre que de conforter l’existant. Les Ettats auront mis de l’argent pour renforcer l’existant. Et ça c’est le rôle de l’Etat car pour lui c’est la meilleure façon d’assurer son ROI. Tout Etat vise la stabilité de son existence non son bouleversement.

Ou alors, l’Etat recherche des nouvelles formes de ce qui existe déjà. Une véritable nouveauté est inacceptable, provoque un malaise, est souvent incompréhensible même par son créateur, dérange, modifie la façon de percevoir le monde, de le comprendre, modifie la façon d’agir en lui, d’en tirer des ressources, d’utiliser d’autress connaissances.

Si une production artistique ou autre, ne fait pas ça, elle n’est pas une nouveauté.