Harness collective creativity

What strikes me as being the most important “Commons” resource, the most fundamental, the most basic of Allthe basis of the base —, is consciousness. Yet, what are we doing to this resource?

Pfffffffff. Few talk or think about it. Sadly, some don’t even realize it exists.

If efforts and money were devoted to better undestand and manage it, an unimaginable amount of problems would get solved, which would improve the lives of considerable portions of the population, of incalculable and unimaginable ways.

This mission report is about an interview with Dr. Deepak Chopra.
 

I chose him because he best fits my aspirations. If I had $100 billion to give away to care for “Commons”, I would spend it exactly the way he suggested. “Restoring balance”, I consider that is the smartest thing to do. And it starts with each individual. Not to mention governments, which have a long way to restore the balance of power and re-distribute it to citizens, among others through collaboration.

 

When an individual is able to trigger the process to restore balance in his/her being (that is to say with JOY) he/she heals the totality of the cells of his/her body. This does not happen by focusing on a diseased organ. Not at all! In medicine, and many other areas, we tend to focus on problems rather than seek solutions at large. Our sick bodies show us that we are wrong. Our relationships suffer. So do our businesses. And our economy. And the entire ecosystem. All of this is related to consciousness.

 

The reason why I am interested in open government is only because I see in it some opportunities to solve problems. Maybe I am not an open government activist at all. Open government only represents for me a really imperfect tool that tends a bit towards my biggest and most important goal. My real profond interest, what lies beyond everything else, has to do with consciousness. In this sense, I fully share the views of Dr. Chopra. He explains these things much better than I do. But it does not prevent me from having these ideas. These got there, in my mind, in forms obviously less well formulated than Chopra (I did not write 60 books), by hands-on experience. I did not learn this in books. I consider these as my greatest achievement. The day I die, when I contemplate the whole film of my life, I will have these sort of thoughts to show my Self.

 
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Photo: Deepak Chopra
QUESTION: IF YOU HAD $100 BILLION TO GIVE AWAY, HOW WOULD YOU SPEND IT?

See the video on this page http://bigthink.com/ideas/5218 - Think Big - Recorded on: Aug 17, 2007

DEEPAK CHOPRA: If I had $100 billion to give away, I would spend it in creating immediately a network of people in the world that would engage in personal transformation, in collective transformation, and in creative problem solving to solve the four major areas in our world that need to be immediately healed: the environment, social injustice, conflict resolution, and poverty, which is the cause of so many other problems, including diseases.

I think I would use the $100 billion to create a worldwide net of consciousness much more than the Internet. It would be a net where I would be able to harness the collective creativity for problem solving.

There is already great data in the fact that if you put a few people together in the room and you give them a problem, if they’re not specialists they will solve it. If they’re specialists, their minds will never go out of the box.

So this is the opportune moment to harness the collective caring and the collective creativity, and recognize that human development is much more important than development in the classical sense. So no longer pouring money into, you know, solving  one problem at a time.

We seen it in medicine. As soon as you treat one disease, something else pops up. You have to create balance in the total mind-body system, and establish that integration between body, mind, soul and spirit.

And I think $100 billion could be used to just focus on one idea. And that idea is well being of the individual; well being emotionally; well being of our relationships; well being of our businesses; well being of our economy; well being of our ecosystem; and well being of the world at large. It’s a broad term, but all it means is restoring balance.

If you can think of all the ways that we can harness the collective intelligence and the collective compassion; and one of the ways to do that, by the way, is through story telling. There is nothing more transformational than storytelling. So I would create a huge information network which would take everything into account: educational institutions, entertainment, music, news networks, information technologies, the Internet, and saturate this network and these technologies with stories that have the power to transform us.

Conscience

Chaque civilisation est apparue lorsque le modèle d’Homme sur lequel était basée la civilisation précédente est devenu incapable de nous permettre de vivre. Toute nouvelle civilisation promeut un Homme plus effiace, plus utile. La plupart du temps, ce nouveau modèle nous apprend quelque chose de plus sur notre humanité.

Notre humanité, le fait de connaître et comprendre tout ce qu’un humain peut faire, être, ne nous est pas donné à notre naissance. Mais nous naissons un peu plus humains que le furent nos ancêtres. Ce qu’ils ont appris de l’humanité, ils ont su nous le transmettre. Une meilleure connaissance de notre humanité nous a appris à vivre mieux ensemble, à résoudre des problèmes de plus en plus difficiles même si, apparemment, il y eut plus de guerres, plus de massacres.

L’enjeu de l’Homme actuellement est de comprendre ce qu’est la conscience, comme la développer en chaque humain pour que cette connaissance, ce développement, soit mis au service de l’humanité et non contre elle et pour des intérêts personnels. C’est le défi que ce sont donnés Chopra et Lyne.

C’est un défi enviable

Vivienne Westwood

Photo: Vivienne Westwood

J’ai laissé mariné quelque peu tes commentaires, Michel. Puis, cette déclaration de Vivienne Westwood m’a frappée: ‘You’re probably ugly, brain-dead, and overconsumerized’. C’est quelque peu trop radical pour moi… je ne dirais jamais que les gens sont ‘probablement laids’, parce que c’est contre ma vision du monde. Je préfère penser que les gens sont tous magnifiques puisque nous ne formons qu’une seule et même chose. Nous avons tous quelque chose d’unique. J’essaie de me rappeler cela, quand je croise un vilain…

La laideur dont parle Vivienne Westwood pourrait être interprétée comme allant au-delà de la tenue vestimentaire, comme une absence de lumière, Il est rare que des designers de mode s’attardent aux pensées des gens.

People have never looked so ugly… We are so conformist, nobody is thinking. I’m a fashion designer and people think ‘what do I know?’ but I’m talking about all this disposable crap. So I’m saying buy less, choose well, make it last.”, a dit Vivienne Westwood.

Comment faire pour réveiller les gens? Comment faire pour les aider à s’éloigner des monolithes de pensées uniformisées, et d’être eux-mêmes un peu plus chaque jour, s’écouter?

La semaine dernière, quelqu’un de profondément ancré dans le soi séparé m’a visitée sans préavis. Je traversais à cet instant-là un de mes moment les plus difficiles (de Kundalini). Une douleur aigue me transpercait le crâne, j’avais l’impression qu’il s’était fissuré. J’ai dû me tenir le crâne machinalement, ou me frotter la calotte crânienne. La personne, qui habituellement n’entend rien de ce que je dis, m’a demandé avec inquiétude si j’étais malade. J’ai répondu: ‘Je vais parfaitement bien. Je suis seulement heureuse’. Cela a tellement bouleversé cette personne qu’elle n’a cessé d’y repenser pendant plusieurs jours, contente, et soulagée d’apprendre que ces choses-là existent. Habituellement enfermée dans un océan de superficialité, on aurait dit que ma brève réponse a eu l’effet d’un baume.

Il m’arrive plus souvent qu’autrement de me sentir inutile. Mais lorsque j’observe l’impact prodigieux qu’un peu d’information peut avoir sur le parcours de certaines gens, cela me réconforte. Mon secret, que j’ai gardé sous clé pendant 2 ans, je trouve de plus en plus le courage de le révéler. J’ai encore peur de raconter mes histoires. Mais lorsque je parviens à trouver le moment opportun, il se produit des choses extraordinaires. Cette visite inattendue m’encourage à penser que d’autre moments opportuns se présenteront pour moi et pour d’autres personnes également, et que nous progressons vers une humanité plus évoluée.

Vivienne et la parole

Tu vois Lyne, tu le dis toi-même, pour que les gens bougent, changent un peu, il faut parler, c’est-à-dire leur montrer d’autres expériences de vie que celles qu’ils ont ou que les médias donnent à voir. Et alors certains peuvent avoir envie de prendre un nouveau chemin ou modifier la trajectoire du chemin sur lequel ils sont. Je sais que la plupart des clients de mon épouse qui, psychologue, pratique la psychothérapie, veulent changer leur vie. Peut-être pas de manière extraordinaire mais, de ce qu’elle m’en dit après coup, leur désir de changement est rarement égoïste. Elle estime que ses clients deviennent plus évolués, plus éduqués psychologiquement et émotionnellement.

J’ai mis du temps à comprendre ce que je suis et ce que je pouvais être. Ce que je suis est un être intermédiaire qui, par ses ancêtres les plus récents, est issu de différents lieux de la Méditerranée et est né à Alger. Puis est venu vivre en France. Il a fallu que je prenne conscience de tous ces mélanges en moi, que je détecte les traces qu’ils avaient laissées malgré l’érosion causé par l’adaptation à la culture française. Il a fallu que je détecte et comprenne que je ne parlais pas exactement le français que parle les gens nés, élevés en France continentale. Mais il a fallu surtout que j’en parle, fasse connaître ce mélange en moi et que j’affronte l’étonnement ou le malaise de mes interlocuteurs. Le pls difficile est le malaise de ceux qui reconnaissent en moi la partie qui leur correspond, qu’elle soit italienne, espagnole, corse et même algérienne. Parce qu’ils reconnaissent jusqu’au moment où je leur deviens étrange parce que je ne suis jamais totalement eux. Et je deviens source de malaise. Mais lorsqu’ils acceptent de m’entendre, d’entendre mes explications et que je ne suis pas une bête curieuse, que nous sommes des millions comme ça, autour de la Méditerranée et dans le monde, alors ces gens changent un peu. Ils changent les explications qu’ils donnent à propos du monde.

Cela ne marche pas tout le temps. Et je pense que nous devons ensuite ré-injecter notre expérience dans notre activité.

je suis un philosophe, un philosophe expérimentaliste, et qui utilise toute son expérience d’humain “interméidaire” (c’est-à-dire entre les peuples, les langues, les civilisations, les cultures, les coutumes) pour enrichir son travail, pour orienter mon travail.

C’est pourquoi je ne suis pas un philosophe “neutre” qui parlerait à partir de Sirius mais engagé.

Tout s’éclaire!

Michel, maintenant, tout s’éclaire! … Ton intérêt pour l’impact du réseautage social des migrants du 21ième siècle, tes commentaires (à Jamel) à propos de l’Algérie, les discussions sur la diversification vs pensée unique, etc.

J’étais convaincue que ton nom était d’origine italienne, et non pas algérienne.

Dis-donc, tu en as fait du chemin. En te regardant penser, je n’aurais jamais pu medouter que tu sois originaire du Maghreb. Ben ça alors!

Des peuples intermédiaires

Les Nations, dans le sens donné à ce terme aux XVIIIe, XIXe et XXe siècle en Europe, ont fait disparaître, petit à petit ou brutalement, la notion de “peuple intermédiaire”. Cette idée de “nation” appliquée à d’autres régions du globe a produit le même effet.

Qu’est-ce qu’un “peuple intermédiaire”? Ce sont des gens qui construisent des communautés, des cultures, à la jonction de différentes civilisations perçues comme homogènes et différentes. Leur culture est mélangée de même que les membres de cette culture. Leur langue emprunte aux langues des civilisations à la jonction desquelles ils se trouvent.

Il a existé par exemple une population à l’intermédiaire des Russes et des Norvégiens parlant un mélange des deux langues. Ils sont nés des nécessités du commerce. En Europe, la Sicile, Malte, sont des exemples vivants de cette notion de “peuple intermédiaire”.

Les “peuples intermédiaires” assurent souvent le passage entre les civilisations au milieu desquels ils se trouvent, mais pas tout le temps.

Donc pour te répondre Lyne, “Filippi” est un nom de consonnance italienne qui a pour origine une campagne de recensement mené par la République de Gênes au XIIIe ou XIVe siècle dans ses possessions. A cette époque la plupart des petites gens n’ont pas de nom personnel (seuls les nobles en ont eu, parfois les bourgeois). A l’époque Philippe ou plutôt “Filippe” ou “Filipe”, “Filippo” est un saint renommé. Beaucoup de gens prennent le nom de ce saint comme nom de famille, donc sous la forme plurielle “Filippi”. Voilà pour le nom de mon père.

Les bassins oriental et occidental de la Méditerranée sont des lieux de migrations, migrations plus ou moins lentes, plus ou moins rapides. Ces migrations suivent les voies maritimes de préférence et dépendent donc des capacités de navigation des époques. Il faut lire pour cela “le voyage d’Ulysse”.

Dans le bassin occidental de la Méditerranée, la transformation de son versant sud par son islamisation, a ralenti un système d’échange entre les côtes sud de l’Italie, la Corse tout en augmentant les échanges avec l’Espagne. Mais longtemps des villes comme Livourne en Toscane, ont servi de lieux de rencontre entre ces deux parties du bassin occidental de la Méditerranée. Les pêcheurs ont continué à circuler entre les deux parties et puis des individus ont changé de camp. De nombreux corsaires musulmans d’Alger ont été des convertis (mais pas tout le temps d’ailleurs).

Donc si mes ancêtres se sont officiellement  installés en Algérie après la colonisation française, du côté de ma mère ce ne sont pas des Français, mais des Espagnols, des Toscans, des Napolitains, des citoyens du royaume de Savoie ou des gens du Luxembourg. C’est-à-dire des gens qui sont habituellement au contact de l’Algérie, de ses marchands, de ses corsaires et qui peut-être sont déjà allés en Algérie. Certains de mes ancêtres, sont originaires de Murcie, une province espagnole qui a fourni de nombreux paysans saisonniers pour les exploitations agricoles autour d’Oran.

Je rajoute aussi que nombre de mes ancêtre sont juifs, probablement convertis. Par exemple mon ancêtre italienne Nunez appartient à une famille réputée venue d’Espagne ou du Portugal et s’intallant à Naples pour fuir les persécutions. D’autres s’appelent Leon, nom juif.

Donc je suis né en Algérie et je ressens ce pays comme ma terre et ma culture bien que française maintenant, a pour origine une culture mélangée ayant sa propre langue.

L’amusant aussi dans cette histoire est que mon ancêtre italien Migliore (mon grand-père manternel) de l’île de Procida est peut-être lui aussi un immigré venu de la région de Venise vers le XVII ou XVIIIe siècle (et peut-être juif). Enfin, il y a quelque jour un marchand libanais m’a demandé de quel village j’étais, un village du sud du Liban pour lui c’était évident.

Donc tu vois Lyne, je suis l’exemple des mouvements des petites gens, sous l’effet des guerres, des persécutions, de la misère, des partis pris et je ne suis pas le seul.

Je rajouterai deux autres informations.

  1. Mon épouse elle est l’exemple des mouvements de population qui ont affecté l’est de l’Europe et si pour une part elle est issue d’une famille française très ancienne, pour une autre part ses ancêtres sont suisses, polonais, ukrainiens russes, hongrois, du côté dle la bourgeoisie et de la noblesse. La manifestation de ce mélange est un cousin considéré à la fois comme un musicien suisse, ukrainien et polonais et héros de la Résistance polonaise pendant la Seconde guerre mondiale.

  2. Pendant la Guerre d’Algérie, un membre de ma famille a formé le projet d’assassiner celui qui est devenu mon beau-père parce qu’il était membre du Comité Audin, comité formé de nombre d’Universitaires révoltés par l’assassinat de Mr Audin, universitaire, par l’armée française en Algérie.

Je rends publique cette information pour montrer qu’aussi ce qui nous lie est la violence réciproque et cela peut nous lier pour faire émerger le meilleur de nous.

Concrètement, la violence de la colonisation française en Afrique du Nord, de même que la violence du piratage algérien dans les époques précédentes, sont plus des ciments que des occasions de séparation. Par contre l’idée de Nation, est l’occasion des séparations, del’impossibilité de se mélanger.

Mon engagement pour l’Europe est donc un engagement en faveur du mélange, de l’échange de populations, de la prolifération des langues intermédiaires contre les langues pures des Nations, le cloisonnement des  peuples, des métiers. Il faut laisser les gens s’installer là où ils pensent pouvoir vivre. Ce qui me désole par exemple est de voir la disparition entre St-Louis en France et Bâle en Suisse du mélange langue française/langue allemande qui existait auparavant. La conséquence? De part et d’autre de la frontière, à 100m les marchands de journaux sont incapables de se comprendre.

Mais les Québecquois en savent quelque chose de tout ça Lyne. et qu’avez-vous fait de vos courreurs des bois, de vos métis, descendants de ces Français qui, si tôt arrivés au Canada par la force du Roi de France, se sont enfuits dans les forêts et se sont liés aux Indiens?

Coureurs des bois. Une femme chaman en concubinage

Je n’ai rien d’aussi palpitant à raconter au sujet de mes ancêtres… qui consistent pour la plupart en des coureurs des bois et en des ‘habitants’ agriculteurs, descendants de Étienne Robichaud, venu de France et s’étant établi dans les tout débuts de la Nouvelle-France. Ces Robichaud ont bûché beaucoup de bois, désouché des arbres de leurs mains nues, et labouré la terre de leurs bras solides. Mon père et mon frère ont répété ces gestes, et ne se sentent bien que dans de grands espaces sauvages et totalement inhabités.

L’arrière-arrière-grand-père, François-Xavier Robichaud, vivait en concubinage avec une Écossaise, Elizabeth Curry. Plusieurs ont pensé qu’il s’agissait d’une ‘sauvageonne’ puisqu’elle maîtrisait l’art de guérir par les plantes, parlait une autre langue (l’anglais), et pratiquait une autre religion (protestante). François-Xavier n’a pas exigé qu’elle se convertisse à sa religion.

Même au plus profond de la forêt canadienne, il y a eu des mélanges entre les populations.

Dans mes veines coule le sang de cette femme qui a vécu en dehors des sentiers battus. Elle avait développé un pouvoir de guérisseuse et des connaissances intuitives particulières. En 2010, j’ai reçu l’autorisation de la Fabrique de Sainte-Marie-Salomé de faire graver leurs noms sur l’épitaphe des Robichaud. Mon père tenait à ce portrait de François-Xavier comme à la prunelle de ses yeux. Après sa mort, en 2009, j’ai effectué des recherches généalogiques sur ma famille et créé plus de 200 pages de scrapbooking illustrant environ une vingtaine de familles Robichaud. Je voulais faire un projet d’exposition, mais c’est quelque peu tombé dans l’oubli.

Photo: François-Xavier Robichaud (1808-1904) et Élizabeth Curry (1822-1909). Scrapbooking: Lyne Robichaud

Albert

Einstein

I agree

Never apologize

Une autre citation, qui réconforte.

Je me suis souvent fait répéter par les décideurs gouvernementaux que j’étais trop en avance. ‘Nous faisons des politiques pour le citoyen moyen’, m’a-t-on dit en fermant toutes les portes.

Aujourd’hui 22 février 2012, c’est le lancement de Québec ouvert, par un groupe de technologues. Malgré le fait que j’aie figuré dans les articles de Rocha parus dans The Montreal Gazette l’autre jour, je ne suis pas de ce groupe. Cela donne envie de passer à autre chose.

Être en avance c’est être stratège. Le Politique doit être strtège. S’il est policitien, c’est-à-dire tacticien, sa tactique doit être au service de la stratégie du Politique. Mais lorsque la manoeuvre de terrain fait office de Politique, alors qui est en avance est génant, si ce n’est contrariant. Donc, ta voie est celle de la stratégie lyne, la Grande stratégie.

Le bon sens en premier lieu

Il me semble qu’il n’y a pas tellement de cela, de la ‘grande stratégie’, au gouvernement. Peut-être que je  me trompe :slight_smile:

Prenons un exemple concret. Aujourd’hui, au Québec, c’était le grand lancement, en grandes pompes - Ta Ra Ta Ta - du groupe Québec ouvert et l’annonce du dépôt du rapport Gautrin au premier ministre du Québec. 60% des participants à l’événement GouvCamp étaient des employés du gouvernement. Hein? Quoi? J’ai sursauté sur ma chaise quand j’ai lu cela. Quelle idée saugrenue que de lancer un rapport sur la participation et la collaboration citoyenne, si les citoyens ne sont pas au rendez-vous?! Cela relèverait du simple ‘bon sens’.

J’aurais attelé pendant des semaines la vingtaine de gens du groupe Gautrin sur le téléphone, les tweets et les courriels, pour rejoindre l’ensemble des participants à la consultation publique, et m’assurer qu’un pourcentage de ces gens seraient présents en personne à l’événement. Cela aurait exigé: 1) une mini-stratégie de mobilisation; 2) des budgets pour inviter (payer le transport et séjour) des gens. Peut-être que cela a eu lieu, mais je n’ai rien vu de tel. Un rapport commandé par un premier ministre, mais sans les ressources qui vont avec, ni le soutien, ni la volonté politique de démontrer que ces choses-là comptent. À quoi bon faire l’exercice?

Il ne s’agit que d’un simple exemple. Nous pourrions prendre une photo de chaque projet gouvernemental dans chacun des pays, et l’analyser séparément, puis rassembler le tout en un plus grand portrait, pour vérifier l’étendue de la présence de la ‘grande stratégie’. Par région, par pays, par ensemble de pays.

La grande stratégie, cela imlique de plus amples visions. Mais il faut posséder pour cela un minimum de vision (disons, de moindre envergure), avant d’espérer se hisser jusqu’à un niveau un peu plus élevé.

Comment des gens comme moi se casent dans tout cela? Soupirs. Je n’ai pas encore trouvé comment faire pour parler et convaincre les visionnaires de moindre envergure, de s’enligner sur des visions de plus grande envergure.

Grande Stratégie

Bonjour Lyne. Communément on affirme que la Grande Stratégie demande une vision mais personne, ou peu de monde, ne s’interroge sur l’origine de cette vision. Est-ce un rêve incontrôlé, un but qui s’impose au stratège de manière involontaire comme une révélation, ou au contraire cette vision apparaît-elle comme solution à un état du monde problématique? On ne s’interrogera pas sur la manière dont apparaît la solution, révélation ou construction en tant que nouveauté, mais plutôt sur le fait que pour que cette solution, ce rêve, ce but puissent être enfin réalisés, il est nécessaire de mobiliser des ressources variées qui permettront d’emprunter un chemin particulier.

Le fait que par exemple tu te sentes seule avec une vision particulière que tu ressens comme solution possible, est le lot de tout Stratège visionnaire. Il perçoit un état problématique du monde auquel personne n’avait prété attention ou un type de solution jamais envisagé. Mais, à ce moment là, il est très rare que ce Stratège est le moindre allié, les moindres ressources nécessaires pour faire son chemin.

Il lui faut donc trouver ces ressources et les mobiliser de manière coordonnée. Je vois que d’une certain façon, à un certain niveau, faire travailler ensemble des gens pour un but précis, tu sais le faire. Donc, tu possèdes quelques savoir-faire initialement nécessaires pour un Stratège.

Quant aux politiciens dont tu parles, il se pourrait qu’ils aient une Grande Stratégie et qu’ils la garde secrète. C’est l’usage et elle doit n’être perçue que par les alliés. Mais il se peut qu’ils n’aient comme stratégie que l’envie de garder le pouvoir, ses avantages, etc. Mais il se peut aussi que, honnêtement, ils pensent  être au niveau de la Grande Stratégie sans se rendre compte qu’ils ne sont que des tacticiens.

Des choix qui conduisent vers l’inconnu

Ce n’est pas un hasard, si j’ai découvert l’Institute for Consciousness Research le jour même que j’ai choisi de ne pas assister au GouvCamp, après avoir espéré pendant plus d’un an une annonce de gouvernement ouvert. Le rapport a été déposé. Une municipalité a annoncé la libération de données, pour couvrir l’absence d’engagement du niveau provincial.

Pour être totalement franche, j’ai ai plutôt raz-le-bol des décideurs-qui-ne-décident-de-rien. Je laisse le champ libre à d’autres, qu’ils se débattent avec ces individus ne veulent pas agir. Bataille perpétuelle: je ne veux plus de cela dans ma vie.

Les choix que je pose maintenant me guident vers de nouvelles avenues.

Je ne parviens pas à me fondre dans le groupe d’activistes de données ouvertes, parce ma vision est plus vaste que la leur. Je n’arriverai pas non plus me glisser dans d’autres groupes, comme celui des philosophes, par exemple. Même si j’allais à l’école de philosophie, je ne retiendrais pas le quart des dates et des noms. Mon cerveau fonctionne à l’intuition. Je ne suis jamais parvenue à briller dans des discussions entre historiens de l’art pour cette raison. À l’époque, j’étais convaincue d’être déficiente, en quelque sorte. Je suis juste différente.

Peut-être parviendrai-je à trouver ma place au soleil?

Nous étions arrivés au constat, ces derniers temps, après de brèves recherches et quelque tâtonnements, que les recherches scientifiques n’avaient pas beaucoup progressé dans ce domaine depuis 1967 (soit depuis la publication de l’auto-biographie de Gobi Khrisna), Je souhaitais vivement identifier et rencontrer les chercheurs dans ce domaine. Le tour de table de sera pas long à effectuer: l’ICR Canada a confirmé nos hypothèses hier.

Peut-être ai-je un rôle à jouer dans la sensibilisation et la mobilisation pour le développement des connaissances dans ce domaine?

Un potentiel pour la ‘grande stratégie’, je pense que je pourrais en avoir un. Cela sommeille quelque part. Trouver les bons outils et me mettre dans les bons environnements, c’est ce que j’espère pour les prochaines années. Merci, Michel, de m’accompagner dans ces réflexions et démarches. Grâce à nos nombreuses discussions, j’ai su quelles questions poser. Tu m’aides à y voir plus clair. Tu es un fabuleux compagnon!

Iain Carstairs (UK) data base project

Un bénévole de l’Institute for Consciousness Research m’a parlé de Iain Carstairs, du Royaume-Uni. Il édite le blogue Scienceandreligion.com. Dans ‘The Search for Mystical Experience’, il explique un projet de base de données.

Wow, je veux participer! Il est question d’inclure de l’information sur l’ADN. Génial. C’est au-delà de mes espérances. Je suis très contente d’apprendre que des gens travaillent sur ce projet présentement, et j’aimerais me joindre à eux.

The Search for Mystical Experience

Posted on February 27, 2012 by iain carstairs

'We’re currently designing a database to store details of events leading up to, and following, any and all cases of mystical experience.

Of course, anonymity is guaranteed.  But what we’re looking for are details about the event, any problems that ensued, how they were dealt with, if they are still recurring, and any symptoms which attended the experience itself.  Your impressions, your feeling about what was happening and might still be happening, are the most important things of all.

Of great interest is also information about your personal upbringing, the nature of your parents’ character and perhaps even that of their parents – whether religious, moral, or otherwise, and so on.

The building of the database itself will be a year-long project to create an online resource allowing people to make use of others’ experiences, point to online reference material explaining the biological aspects, and record their own fascinating details.  It doesn’t matter how trivial it may seem, if you have any information which may be relevant, please drop a line to us here.

The answers are in there somewhere

The database could be a very important resource; it is bound to yield a great deal of statistical information, but more than this, it will ensure anyone does not have to go through whatever it is, completely on their own.

At some stage we’d like to include DNA information when it is affordable and practical to do so: a bio-tech company in California will have online storage by the end of the year in which full genomes can be stored, and software systems already exist to compare changes within a single person’s genome over time, and also compare variations in a genome with known markers.  We could easily discover something which nobody else knows.  And those are the best things to discover!

Einstein’s x-rays revealed a lot

One thing in common to all those who have reported some kind of mystical experience is the goodwill they have felt to the human race at large; be assured that whatever knowledge is gained will belong to everyone.  This is a long term project, and its value will become apparent over time: I cannot think of a more useful goal than show mystical experience to be a genuine biological event, with common features, and common factors involved in supporting it.  At last, it will one day be within the realm of science to investigate it.’