Quelle preuve pour un avenir meilleur en Tunisie ?
L’open village workshop qui a pris lieu à Médenine, Monastir et Tunis a regroupé plus de 30 jeunes tunisiens issus d’horizons différents.
Les participants étaient des jeunes âgés entre 16 ans et 34 ans, des employés des diplômés à la recherche d’emploi des étudiants aussi bien que ingénieurs en reconversion professionnelle.
A Tunis , la réflexion était portée sur l’écosystème entrepreneurial à Tunis , les ressources de financement disponible pour les jeunes , le micro-crédit et ses limites pour ces personnes pleines d’ambition et d’énergie la qualité de l’éducation dispensée dans les universités du pays qui fait que ces jeunes cherchent et espèrent trouver des emplois dans des domaines autres que leurs domaines d’étude et d’expertise .
A Monastir, la méthodologie a fait émerger des réflexions autour de la mission de chacun comment créer un projet professionnel en fonction de ses passions et qu’est ce qui fait que peu de gens passent à l’action et concrétisent leurs idées de projet.
Le workshop à Medenine a pris une autre direction, pour échanger sur l’influence de l’entourage sur notre manière d’être dans une société patriarcale telle que celle de Médenine.
En appliquant une méthodologie ludique à l’aide de Method KIT , nous avons pu constater l’absence d’un projet professionnel solide de ces jeunes qui sont toujours à la recherche d’une opportunité pour contribuer ou travailler sur des projets porteurs de sens dans un environnement de travail sain et inspirant .
Le mode de travail en freelance attire particulièrement les jeunes talents .Cependant ce mode de travail qui absorbe un nombre important des diplômés des écoles d’ingénieurs de commerce et du design semble être un cadre de travail mal reconnu et fragile étant donné que les jeunes ne peuvent pas toujours avoir accès aux assurances maladie, soit faute de moyens soit à cause de la complexité des procédures pour acquérir un statut professionnel.
Des jeunes talents et acteurs sociaux avec un sens du patriotisme sans égale essayent de contribuer au développement de leur pays, cependant la situation économique inquiète beaucoup d’entre eux surtout que le pays qui a connu depuis sa révolution une chute de sa devise ce qui a impacté le pouvoir d’achat de sa classe moyenne d’où la majorité de ses jeunes est issue.
Aujourd’hui, dans tous les forums, on parle de l’Afrique comme le continent de l’avenir, mais quels sont les outils nécessaires à la construction de cette Afrique. Quel avenir pour l’Afrique et pour ses jeunes ?