In September We had a series of workshops in Tunis, Lebanon, Morocco, Jordan, and Egypt, here is a summary made by @nadia on the workshop in Beirut.
Were you at the workshop? To join the community, go to the OpenVillage Group on the platform, read what others have written and leave thoughtful comments. When you feel ready, tell your own story to introduce yourself to the community! Use these notes from our discussion at the workshop to help you get started with your own story…
L’atelier s’est déroulé un samedi après-midi dans un appartement à Rabat. Quatre personnes (trois marocains, un français) étaient présentes. Après une introduction aux différentes dynamiques de EdgeRyders par Nadia, les présentations via le choix personnel de trois thématiques purent s’effectuer, accompagnées d’un petit thé.
A noter que pour la majorité des participants, le travail et les process de EdgeRyders n’étaient pas ou peu connus. Les discussions se sont concentrées sur le parcours des participants.
Maha
Après cinq mois dans la vie professionnelle (dans une entreprise qui fournit des services SAP), elle a surtout retenu que “le contact est primordial pour réussir ». Etre en bonne relation avec ses collègues lui permettra, selon elle, de progresser dans sa carrière. Comment garder ce réseau pro, comment se comporter au travail. Elle a également remarqué que les collègues qui jouant les trop proches avec les supérieurs, qui parlent avec eux même en n’ayant rien à dire, se voit offrir plus d’opportunités etc… Mais sa personnalité n’est pas comme ça.
Un des thèmes qui l’anime le plus : ll’accès à une l’éducation. Elle pointe le fait que les plus riches ont droits aux études supérieures. A chaque passage devant un bidonville, elle se questionne : pourquoi ne pas donner des cours supplémentaires à ces jeunes ? Quand Maha est entré à l’université, elle s’est rapproché d’une structure qui faisait du parrainage avec des orphelins. Elle a donné des cours mais a rencontré assez vite un problème : son planning d’examens, des déplacements ne lui permettait pas d’effectuer sa tache à 100%.
Quelles solutions? Elle voudrait mettre en place un calendrier collaboratif afin d’assurer la continuité de l’enseignement complémentaire, pourvu d’un modérateur. Ce calendrier Adaptable aux collgues de travail. Idée de créer un planning général pour assurer la continuité de l’enseignement supplémentaire, que ce soit en arabe, en mathématiques, en français…
Akram
Akram est dans sa dernière année d’étude d’ingénieur à Rabat. Pendant son temps libre il fait des vidéos et du motion design, participe à des Hackhathon. Il est en recherche active de nouveaux projets et aimerait apporter ses compétences à de bonnes choses. Il est très intéressé dans le développement perosnnel, qui représente beaucoup pour lui : affuter son esprits critique, être curieux, assister à des débats, participer à des workshops comme Edgeryders :).
Le développement personnel est « un entraînement quotidien » : s’inscrire à différents groupes sur les réseaux sociaux afin d’être en veille sur ce qu’il peut se passer autour de lui. Il s’intéresse par exemple en ce moment àà l’a méditation, au yoga (« très en vogue en ce moment »). Il aime penser et voir comment les gens arrivent à leurs buts.
Le relationnel est pour lui très important : on apprend à travers sa famille et ses amis. Il faut s’entourer des gens qui connaissent pour apprendre. Et ensuite se baser sur le relationnel win-win.
Mohamed
Mohamed est un ancien fonctionnaire qui a quitté son poste sans un plan b, principalement car il n’en pouvait plus des conditions et de la dynamiques de travail. A chaque nouveau mandat d’un politicien, il avait plus l’impression de retours en arrière que de volontés de progrès, de changements (a rejoint Maha sur les lacunes du système éducatif marocain). Il avait besoin de sortir de sa zone de confort, de créer un portefeuille de projets pour passer du passif à l’actif.
Devenant entrepreneur, mettant en avant les bienfaits de l’autonomie, de l’indépendance et de la liberté, (actuellement sur des questions environnementales / de santé publique, via la création d’un réseau public de poubelles connectés ), il avait fondé une association gérant un espace de co-working à Casablanca, projet qui a échoué au bout de quelque temps par le manque de participants.
Il y a pourtant un véritable besoin de créer ces espaces où des jeunes gens avec de l’or et du temps dans les mains pourraient essayer, construire, tester, produire des choses. Mais pour le moment, les espaces de coworking à Rabat peuvent charger jusqu’à 200USD par mois…
Simon @SyMorin
Simon est un ancien journaliste et producteur radio, ayant principalement travaillé dans les milieux associatifs. Il en a connu les avantages et les limites : les différents modèles économiques, surtout dans le secteur des médias, sont très précaires, et il a utilisé beaucoup d’énergie, voire trop.
Il est aujourd’hui au Maroc (depuis fin août), et voit ça comme une nouvelle étape : comment apprendre de ses qualités, de ses échecs, dans la mise en place de projets de production (ce qu’il préfère, mettre en place les meilleurs conditions de travail à la réalisation d’un projets). Il a besoin de faire le tri dans ses différentes envies (toujours faire du journalisme, de la musique, de la cuisine, etc etc … ?)
Il croit beaucoup au temps libre, que l’apprentissage prend du temps. « La découverte prend du temps, il ne faut pas l’oublier », en résumé de ne pas griller les étapes. Mais il faut, comme Mohammed le soulignait, sortir de sa zone de confort, changer ses habitudes, sortir et découvrir, lire, revenir au monde 1.0.